Emploi
La lutte contre le chômage et le combat pour l’émancipation par le travail et au travail doivent aller de pair et constituer la priorité de notre engagement. L’accès aux qualifications et la montée en compétences en sont la clé principale.
Le marché de l’emploi est au bord d’un bouleversement majeur (10 % à 20 % des emplois sont menacés de disparition par l’automatisation et la désintermédiation des tâches entraînées par la robotisation ou le numérique mais au moins autant seront créés par les nouvelles chaînes de valeur liées à l’intelligence artificielle, à la transformation écologique et aux services à la personne).
La révolution numérique si elle porte en elle de vrais leviers de croissance qu’il est nécessaire d’actionner il existe un vrai risque de décrochage pour celles et ceux qui sont les plus éloignés des centres-villes, les moins qualifiés et les moins connectés.
Pour leur permettre d’affronter ces bouleversements nous devons faire une mise à jour de notre système de formation initiale, continue, professionnelle. C’est l’enjeu de la société de la compétence que nous voulons construire en nous appuyant sur un dialogue social et économique renforcé et sur l’ensemble des acteurs publics et privés du système de formation.
C’est là tout le défi du plan massif d’investissement dans les compétences de 15 milliards d’euros que le gouvernement va lancer et qui permettra de concentrer les moyens sur les personnes les plus éloignées de la qualification et de l’emploi.