Charte d’engagement des États généraux de l’alimentation
14 novembre 2017Signature de la charte d’engagement par tous les acteurs de la production à la distribution.
18 organisations et entreprises ont signé ce jour, dans le cadre des EGA et en présence du ministre de l’Agriculture, S. Travert, et du Secrétaire d’État B. Griveaux, une Charte d’engagement « pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises ».
Le Gouvernement salue l’engagement collectif des acteurs économiques, producteurs, transformateurs, distributeurs qui affirment dans cette charte la nécessité de travailler ensemble et la volonté d’un changement de comportement des acteurs, notamment dans le cadre des négociations commerciales.
C’est une victoire de la méthode des EGA, fondée sur la concertation, la confiance, le contrat, comme en atteste la signature conjointe d’acteurs aux convictions, aux histoires et aux pratiques très différentes.
Cette charte contient des objectifs partagés par tous et des engagements de chacun des maillons de la chaîne sur les thèmes suivants : création de valeur et équitable répartition, paiement de prix justes aux agriculteurs, alimentation saine, sûre, durable, accessible à tous, souveraineté alimentaire, poursuite de la transformation des systèmes agricoles et agro-alimentaires afin qu’ils soient hautement performants sur les plans économique, social, environnemental et sanitaire.
Les étapes suivantes des EGA s’articulent en quatre démarches à mener de front :
– le suivi régulier des engagements de la charte ;
– la bonne fin du second chantier des EGA, qui va répondre aux attentes sociétales (environnementales, sanitaires, liées au bien-être animal) ;
– l’élaboration des plans de filière, sous la responsabilité des interprofessions ;
– la traduction législative et réglementaire des propositions validées à l’issue des EGA. Le Gouvernement travaille déjà activement à la rédaction des mesures législatives arbitrées par le Président de la République le 11 octobre dernier : refonte de la contractualisation, construction des prix à partir de l’amont, renforcement de la médiation, arbitrage, révision du seuil de revente à perte, encadrement des promotions…