Intervention sur le Projet de Loi de Finance 2018
2 novembre 2017Lors de la séance consacrée au projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022, Nicolas Turquois a représenté le groupe le groupe du Mouvement démocrate et apparentés. Il s’est exprimé au sujet de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales ».
En bonne connaissance du contexte et du secteur lié à l’agriculture, l’alimentation, la forêt et les affaires rurales, Nicolas Turquois a qualifié les choix budgétaires du Gouvernement de courageux. Selon lui, un équilibre a été trouvé entre les attentes du secteur et la maîtrise de la dépense publique.
Une augmentation des crédits de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales
Nicolas Turquois a également salué l’augmentation des crédits alloués à la mission, de l’ordre de 400 millions d’euros, dont 300 sont consacrés à la mise en place d’une provision pour aléas. Elle permettra de couvrir les refus d’apurement communautaire, mais surtout de faire face au financement d’éventuelles crises climatiques ou sanitaires, qui ont été particulièrement dévastatrices ces dernières années.
Pour le programme 206, les crédits augmentent de 12 %, cela vise à développer le contrôle sanitaire, véritable gage de qualité des produits et objet d’une attente légitime de nos concitoyens.
Un engagement préservé au sujet des mesures agro-environnementales et climatiques, et des aides à l’agriculture biologique
Satisfait de la préservation des mesures agro-environnementales et climatiques, ainsi que des aides à l’agriculture biologique, à hauteur de 81 millions d’euros, Nicolas Turquois a exprimé son souhait d’un respect des délais et d’un rattrapage des retards accumulés.
Le dispositif DEFI, pour accompagner l’investissement forestier
Le DEFI forêt est destinées à favoriser l’investissement et la gestion durable des forêts. Ce dispositif est particulièrement opérationnel, Nicolas Turquois entend d’ailleurs proposer des amendements pour soutenir la filière en le rendant plus efficace et en augmentant le plafond de la taxe affectée à l’Agence de services et de paiement pour alimenter le Fonds stratégique de la forêt et du bois.