Agriculture
En 2017, l’agriculture française va mal, voire très mal. C’est pourquoi le Président de la République a lancé les Etats Généraux de l’Alimentation afin de réfléchir collectivement à cette situation pour trouver des solutions.
Si l’agriculture française a des atouts : elle est diversifiée, garante d’une richesse paysagère, source de valeur (avec une contribution majeure au commerce extérieur français). qu’elle est associée à la tradition culinaire française (fromages, viandes, fruits et légumes) dont les produits ont une qualité sanitaire reconnue, elle a également des points faibles : les agriculteurs français dégagent des revenus extrêmement faibles de leurs activités et sont de plus en plus décriés par une partie de la société, notamment sur des questions liées à l’environnement. Le renouvellement des générations n’est plus assuré et le nombre d’agriculteurs décroît drastiquement.
Même si les français semblent majoritairement attachés à un modèle agricole à taille humaine, respectueux de l’environnement et produisant une alimentation saine et variée, on constate cependant le développement de structures agricoles de très grandes tailles, peu diversifiées, où la notion même d’agriculteurs s’estompe au profit de prestataires de service et d’intégration dans des groupes capitalistiques. Protéger notre agriculture maintenant contre ses dérives, c’est se prémunir demain contre une agriculture sûrement sanitairement impeccable mais très industrialisée, peu humanisée, peu diversifiée et loin de produire une richesse gastronomique et paysagère !
Les pistes à creuser pour apporter des réponses concrètes à ces problèmes sont celles d’une redéfinition du statut de l’Agriculteur, de la diversification de leurs revenus (Favoriser le tourisme à la ferme / lever les freins au développement d’énergie renouvelable (méthanisation / photovoltaïque / bois-énergie) / rémunérer les services environnementaux / faire de la France le leader mondial dans le domaine des semences / les biomatériaux).
Il convient aussi de prendre des mesures permettant de lutter contre les prix bas.
Il faut aussi promouvoir la recherche en matière de lutte intégrée pour permettre le développement d’alternatives crédibles au Glyphosate.